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Comprendre le projet de loi sur l’autonomie des personnes âgées

Comprendre le projet de loi sur l’autonomie des personnes âgées

La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement a été adoptée le 14 décembre 2015 par le Parlement. Elle est en vigueur depuis le 1er janvier 2016. Elle statue que le Gouvernement accompagne et prévient la perte d’autonomie via une ressource spécifique appelée la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA). Avec le vieillissement de la population, il est plus que nécessaire d’accompagner les personnes en situation de perte d’autonomie.

Quelles sont les mesures phare de la loi relative à l’autonomie des personnes âgées ?

  • Revalorisation de l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA) : 375 millions d’euros par an sont consacrés à cette revalorisation, qui bénéficie à plus de 700 000 personnes. Les personnes les plus dépendantes peuvent bénéficier de plus d’heures d’aide à domicile.
  • Mise en place d’une aide « au répit » : 140 autres millions par an ont été par ailleurs alloués à des mesures de prévention de la perte d’autonomie. Des aides financières ont été débloquées pour favoriser l’installation de dispositifs de téléassistance et de domotique. 80 000 logements privés devaient également être adaptés. Les aidants (personnes qui aident régulièrement un proche de plus de 60 ans) devaient profiter de mesures de soutien.

Pourquoi est-il important d’accompagner la perte d’autonomie ?

Cette loi relative à l’autonomie est essentielle lorsqu’on observe la hausse du nombre de personnes âgées sur les dernières années. Et cela ne devrait pas s’arrêter puisqu’en 2030, plus de 30% de la population française aura plus de 60 ans.

Il est donc essentiel de soutenir les dispositifs qui favorisent le maintien à domicile, notamment via des aides financières. Celles-ci peuvent permettre aux personnes âgées d’équiper leur logement (téléassistance, monte-escaliers…) et d’avoir recours plus facilement à des aides à domicile.

Il reste primordial d’accompagner les personnes âgées car la perte d’autonomie reste encore largement mal vécue.

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