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Que faire face à un enfant qui refuse l’autorité ?

Que faire face à un enfant qui refuse l’autorité ?

Si les rapports entre les enfants et leurs parents sont le plus souvent emplis d’amour et d’affection, il arrive quelques fois qu’un enfant refuse l’autorité parentale. En fonction de l’âge et de nombreux facteurs, les rapports peuvent en effet devenir conflictuels et il faut apprendre à gérer certaines situations stressantes.

De l’explication naît la compréhension

Refus d’obéissance, opposition systématique, insolence voire vulgarité : votre enfant refuse catégoriquement de vous obéir et vous ne savez pas quoi faire ? Alors le mieux est de comprendre sa psychologie et d’analyser ses réactions. Si la plus emblématique des pédopsychiatres, Françoise Dolto, disait que « l’éducation c’est l’exemple », les spécialistes de la petite enfance s’accordent à dire que le modèle parental idéal n’existe pas. Quel que soit l’âge de votre enfant, une autorité parentale doit en effet reposer avant tout sur le dialogue.
L’imposition de règles jugées injustes par l’enfant a souvent pour résultat final un refus d’autorité et une rébellion. Il convient alors d’adopter la congruence la plus parfaite à l’instar de l’énoncé de règles claires et surtout qui s’inscrivent dans la continuité. Les enfants, quels que soient leurs âges, comprendront parfaitement que certaines choses leur sont proscrites si leurs parents leur en expliquent toutes les raisons et le pourquoi.

Une question d’âge avant tout

L’éducation reste avant tout une histoire de compromis et l’âge de l’enfant est un facteur déterminant. Pour les plus jeunes parents vous avez sans nul doute remarqué que les toutpetits et les plus jeunes, entre 2 et 3 ans, disent non à tout. Ce refus catégorique s’explique par l’apprentissage de son identité par l’enfant. Ces refus systématiques, ces interdits et une moue boudeuse, ne doivent pas alarmer les parents. Il convient en effet de ne pas dramatiser la situation et de lui répéter que les règles sont édictées pour son bien. Quelques années plus tard, un enfant peut faire preuve d’insolence et refusera d’obéir. Les classiques tels « range ta chambre » et autres injonctions sont les plus souvent rejetés. L’enfant veut là aussi marquer son identité par le refus mais il réclame avant tout du respect. À un âge entre 7 et 11 ans où l’apprentissage de la vie quotidienne devient la règle, l’écoute reste très importante. Les parents doivent en effet discuter et échanger avec leur enfant en lui expliquant ce qui est juste ou pas. En se sentant concerné, compris et écouté, un enfant aura ainsi tendance à ne pas provoquer de tensions dans la relation parentale.

Entre autorité et permissivité l’autorité parentale n’est vraiment pas facile à exercer, surtout en cas de caprices, de pleurs et de colère. Très tôt un enfant sait en effet jouer avec les émotions de ses parents et obtient souvent ce qu’il veut par le refus et l’opposition. Face à ce « chantage affectif » il faut alors savoir s’opposer, être ferme tout en privilégiant l’explication et le dialogue. À un âge où il ne peut pas tout comprendre ni analyser, un enfant doit savoir se plier à certaines règles et quelques interdits pour son bien. Le rôle des parents reste alors pédagogique avant tout et ceux-ci doivent être fermes mais sans être injustes.

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